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23 Janvier 2025
FRANCE-Divers-Presse/Décès de Jean François Kahn
LIBBREVILLE, 23 janvier (Infosplusgabon) - Le journaliste Jean-François Kahn, fondateur de Marianne et de l'évènement du Jeudi est mort à 86 ans. Historien de formation, selon le Figaro, "il s’était tourné vers le journalisme dès la fin des années 50 en intégrant le journal Paris Presse l’Intransigeant, pour lequel il a notamment couvert la guerre d’Algérie, Le Monde, puis L’Express au courant des années 60, où il a suivi cette fois la guerre du Vietnam".
À partir des années 70, Jean-François Kahn rejoint l’univers de la radio en devenant éditorialiste sur Europe 1. En 1977, il prend les manettes des «Nouvelles littéraires» en tant que directeur de la rédaction pour redresser le titre.
C’est durant ces années-là que les Français découvrent son visage à la télévision, puisqu’il apparaît régulièrement dans des émissions grand public tels que L’Heure de vérité. Il est également présent sur les ondes avec les émissions Avec tambour et trompette sur France Inter, et, dans les années 1980, l’émission Chantez-le moi, toutes deux consacrées à la chanson française.
Sa carrière prend un nouveau tournant en 1984 lorsqu’il crée le magazine L’Événement du jeudi puis, en 1997, avec Maurice Szafran, l’hebdomadaire d’information Marianne, dont il est le directeur jusqu’en 2007.
Au sein des deux titres, Jean-François Kahn, engagé au sein du Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou, défend une ligne «centriste révolutionnaire», «qui tape autant sur la gauche que sur la droite pour dépasser le clivage gauche-droite au sein d’un espace libre, dissonanté». Il continue de tenir une chronique intitulée « Bloc-notes » dans les pages de l’hebdomadaire pendant quatre ans. Âgé de 72 ans, il annonce se retirer du journalisme en 2011, en raison d’une polémique liée à l’affaire Dominique Strauss-Kahn.
Passé cette date, Jean-François Kahn continue toutefois de collaborer occasionnellement pour Marianne. En 2014, il publie L’Horreur médiatique, un ouvrage critique sur les médias, qu’il juge menacé par la «pensée unique». En juin dernier, il avait publiquement pris position contre la cession de Marianne, détenu depuis 2018 par l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, à Pierre-Édouard Sterin, fondateur de Smartbox, figure de la droite conservatrice. (Source Le Figaro).
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